Résiliation en cours de bail... ou comment laissez partir votre locataire
- gestiontomalex
- 26 juin 2019
- 2 min de lecture
Je reçois à chaque année des appels de locataires me demandant de quitter leur logement pour autre part ou tout simplement parce qu'ils ont trouvé l'amour et qu'ils veulent plus grand... ou bien ils ont acheté une propriété et veulent mettre fin à leur bail.
Une légende urbaine subsiste dans les mœurs des Québécois comme quoi que si l'on avise son propriétaire dans un délai de 3 mois, il est possible de résilier son bail. Malheureusement, la Régie du logement ne cautionne pas cette légende mais suggère plutôt une entente à l'amiable avec son propriétaire. En tant que gestionnaire d'immeubles, c'est ce que j'aime faire. Ce locataire a toujours été exemplaire, a toujours bien payé son loyer et respecté les règlements d'immeubles? Je lui laisse une chance de quitter son logement vers d'autres cieux meilleurs mais dans un délai raisonnable afin de pouvoir trouver un nouveau locataire. En général, ces locataires sont si reconnaissants qu'ils aident énormément à la re-location dudit logement et le processus se fait rapidement.
Ce n'est pas un locataire exemplaire? Eh! Bien, il se peut que pour une bonne raison ou une autre, je refuse son départ et il est donc responsable de son bail jusqu'à la fin du terme en vigueur.
Faire une cession de bail ou résilier le bail en vigueur? Non merci pour la cession de bail. Je préfère résilier le bail du bon locataire et choisir le futur locataire avec qui j'aurai affaire en vérifiant ses références et son dossier de crédit. Et la sous-location? Le moins possible. Ultimement, mon objectif en tant que gestionnaire d'immeubles est de m'impliquer dans toutes les démarches de location d'un logement dans le but de choisir le ou les futurs locataires dont j'aurai la charge. Un locataire est plus difficile à évincer qu'à pré-approuvé!
Bonne location!

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